George avec Albert Fratellini.
(Vel d'Hiv - 1955)
Les Antares chez Pinder Ortf, avec monsieur Leonard-Bergerac.
(1964)
Oscar Mondial du Cirque en Espagne.
Patricia, Gilles et Bruno.
C'est le père de Bruno et Gilles, Georges Gommeton, qui créa cette attraction au cirque stable d'Amiens en juin 1949. Il est né le 14 mars 1918 à St Eloi aux Mines dans le théâtre ambulant de ses parents. Cédant à la concurrence du cinéma, la famille allait ouvrir un garage d'électricité automobile à Lezoux dans le Puy de Dôme. Très jeune, Georges montra des dispositions particulières pour la gymnastique et le plongeon. A dix-sept ans, il s'engagea dans la marine et, devenu maître nageur à la base aéronavale de Brest, il accumula les titres en plongeon de haut vol. La guerre allait le faire passer du théâtre aux armées au STO, puis à la clandestinité. Avec des faux papiers, il travailla comme employé chez Amar puis monta un numéro de main à main avec un partenaire nommé Timas. Georges rejoignit ensuite les maquis d'Auvergne et s'engagea dans la 1° DB du Général Vigier.
L'immédiat après guerre le ramena au théâtre ambulant de Louis Darges. Il y rencontra la belle Lucette Hytte qui devint sa femme et répéta un nouveau numéro aérien avec De Riaz. Un avion tournait autour d'un axe pendant que les artistes exécutaient divers exercices, pendus à des agrès. Cette attraction n'était pas véritablement nouvelle puisque les Nicoletos, les Aeros Stars, Axel Murano et surtout les Kimris l'avaient déjà présentée. Georges était un voltigeur exceptionnel. Très vite, il voulut créer son propre numéro. Après Amiens, il débuta le 27 septembre à Medrano. La Scandinavie, les cirques de Zavatta, puis les meilleurs chapiteaux anglais et italiens abritèrent l'avion silencieux et son étrange équipage.
Plusieurs porteurs se succèderont : Pierre Bergam, Raymond Gendarme, Tony Lucchini et, enfin, Bruno, le fils aîné.
Dans le cockpit, on verra d'élégantes aviatrices : Irène, Nicole Gimel, Betty Stom-Vasseur et, dès 1959, la jolie Patricia, fille de Georges et Lucette.
Achille Zavatta donnera une sorte de bénédiction au numéro en composant une Marche Antarès qui, aujourd'hui encore, rythme sur ses accords mineurs la folle course des acrobates.